Institution de Prévoyance

Les substituts de sucre ou édulcorants de synthèse sont des ingrédients destinés à changer le goût d’un aliment ou d’un médicament en lui conférant une saveur sucrée. Ils sont présents dans des boissons gazeuses commerciales, des jus de fruits, des confitures, ….

Contrairement au sucre ménager qui contient du saccharose, ces édulcorants sont majoritairement composés de glucose et de fructose. Leurs effets délétères sur la santé ont été démontrés quand ils sont consommés en excès. Les substituts de sucre sont sensés apporter peu ou pas de calories. Leur consommation entretient l’appétence pour le goût sucré des aliments et ne s’avère pas une solution à une alimentation contrôlée en glucides.

Quels sont les substituts de sucre ?

Les substituts de sucre les plus connus sont l’aspartame, la stévia (édulcorant végétal issu de la plante Stévia rebaudiana), l’acesulfame-potassium, le sucralose, les cyclamates, la saccharine. Ils sont présents dans certaines boissons gazeuses commerciales, jus de fruit, crèmes glacées, yaourts, … En cas de consommation sans modération, des risques de surpoids et d’effets néfastes sur la santé bucco-dentaire existent.

• Les édulcorants de masse comme l’aspartame, le sucralose, l’acésulfame-potassium n’apportent pas de calorie mais, consommés de façon excessive, ils peuvent entraîner une prise de poids. Des études ont montré qu’ils peuvent modifier également le microbiote intestinal et favoriser l’insulinorésistance, première étape du diabète. L’aspartame peut s’avérer dangereux pour les personnes atteintes d’une maladie congénitale rare, la phénylcétonurie qui est une intolérance à un acide aminé nommé la phénylalanine, retrouvé dans l’aspartame.
• Les polyols sont des sucres « alcool » comme le xylitol, le sorbitol, le mannitol, … Ils peuvent provoquer des ballonnements. Une consommation excessive peut avoir un effet laxatif.

Mise en garde pour les femmes enceintes et les enfants

• Les cyclamates ne sont pas recommandés pendant la grossesse ni l’allaitement. L’aspartame, l’acésulfame-potassium et le sucralose sont des alternatives acceptables s’ils sont consommés avec modération.
• Les substituts de sucre donnent un goût très sucré aux aliments et habituent les enfants à les préférer aux aliments nutritifs à saveur sucrée naturelle comme les fruits, les céréales et les jus non sucrés. Les enfants ayant besoin d’énergie pour grandir, les aliments à teneur réduite en calories contenant des substituts du sucre ne sont donc pas recommandés.

Les autres alternatives au sucre ménager comme les sucres naturels (le miel, le sirop d’érable ou les dattes par exemple), consommés également avec modération, sont préférables pour la santé. En effet, ces aliments sont riches en minéraux et en vitamines. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la consommation maximale de sucre doit être de 50 g par jour et par adulte, tout en recommandant toutefois une consommation de sucre à hauteur de 25 g par jour et par adulte.

Apportant peu de calories, les produits contenant des substituts de sucre peuvent aider les personnes diabétiques et celles soumises à un régime amaigrissant. Toutefois, ils ne sont pas essentiels et entretiennent le goût sucré de l’alimentation. Les substituts du sucre doivent donc être utilisés de façon modérée et occasionnelle.

Pour en savoir plus :

• Sucres dans l’alimentation  (Site de l’Anses)
• La consommation de sucre  (Site de l’INC)