Synthétisée par la peau, sous l’action des rayons ultra-violets B du soleil, la vitamine D est essentielle pour l’organisme.
Durant l’hiver, la grande majorité de la population est carencée en vitamine D en raison du moindre ensoleillement. D’où l’importance d’une supplémentation hivernale, sans risque avec des doses raisonnables.

Sources et rôle de la vitamine D

Les sources de vitamine D sont doubles : la peau, exposée au soleil, et l’alimentation (poissons gras, huile de foie de poisson,
jaune d’œuf, certains produits laitiers…). Néanmoins, ces sources alimentaires sont très limitées.

La vitamine D joue un rôle essentiel dans le maintien d’un bon état musculo-squelettique. Elle favorise l’absorption intestinale
du calcium et sa fixation au niveau des os. Son action s’exerce également au niveau du muscle, du système immunitaire (prévention de certains cancers, des maladies cardio-vasculaires, d’infections respiratoires, …), et du renouvellement cellulaire de nombreux tissus. Un déficit en vitamine D peut entraîner chez l’adulte de l’ostéoporose, mais aussi augmenter le risque des maladies métaboliques, cardiaques ou neurologiques.

La supplémentation hivernale en vitamine D

En hiver, la synthèse de la vitamine D est insuffisante et nécessite une supplémentation (compléments alimentaires et/ou thérapeutiques). Cette supplémentation devrait être systématique, au moins pendant les périodes de faible ensoleillement,
les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) recommandés (de 400 UI/jour) sont insuffisants selon de nombreux experts.
Il existe de nombreux suppléments nutritionnels de vitamine D sur le marché. Il est recommandé de prendre une vitamine D3
(plutôt que la vitamine D2), 100 % naturelle, sous les formes huileuses, plus facilement assimilable.

La vitamine D existe sous différentes formes et à différentes doses : en ampoule hautement dosée, à prendre en une fois de manière mensuelle ou trimestrielle selon les besoins ; sous forme liquide (gouttes) à prendre quotidiennement ou en comprimés. La prise intermittente de vitamine D est suggérée en choisissant les posologies les moins élevées et les intervalles les plus courts possibles pour une meilleure observance (par exemple 50 000 UI de vitamine D3 tous les mois plutôt que 100 000 UI tous les deux mois).
Il est recommandé d’en parler à son médecin traitant qui prescrira la dose exacte en fonction des besoins de chacun.

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